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La préparation des élections européennes Hélène Carrère d'Encausse représentera le RPR derrière M. Baudis L'Académie au service de l'Europe de Maastricht

Le Monde

Publié le 28 avril 1994 à 00h00, modifié le 28 avril 1994 à 00h00

Temps de Lecture 1 min.

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" Le traité de Maastricht, c'est le portillon que l'on doit franchir pour aller plus loin ", déclarait, le 25 août 1992, Hélène Carrère d'Encausse, présidente du comité national pour le " oui " dont Jack Lang avait souhaité la création une semaine auparavant. Prudente, la présidente ajoutait cependant que " ceux qui sont pour le " non " ont raison d'avoir peur " de la technocratie bruxelloise. Les néogaullistes hostiles à l'Union européenne devront se contenter de cette petite réserve.

Cet engagement dans la campagne référendaire, n'est pourtant pas le premier coup d'essai de Mme Carrère d'Encausse en dehors de son domaine universitaire de compétence. En juin 1987, elle participe déjà à la " commission des sages " mise en place par Jacques Chirac, alors premier ministre, pour réfléchir à une éventuelle réforme du code de la nationalité.

Avant d'appartenir au cercle des personnalités indiscutables dont les gouvernants, parfois, recherchent la caution, Mme Carrère d'Encausse s'est fait un nom à l'université. Née le 6 juillet 1929 à Paris, issue d'une famille originaire de Géorgie, elle reçoit en héritage l'anticommunisme de ses parents et se tourne très tôt vers la soviétologie. Après une thèse consacrée aux musulmans de l'empire russe, un livre au titre prémonitoire l'Empire éclaté la consacre en 1978.

Suivent alors une série d'ouvrages qui lui permettent de concilier sa rigueur scientifique et ses talents médiatiques : le Pouvoir confisqué, en 1982, le Grand Frère, en 1983, puis La déstalinisation commence, en 1984, et le Malheur russe, en 1988. Professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, responsable de la section URSS-Europe de l'Est au Centre d'études et de recherches internationales de la Fondation nationale des sciences politiques, la " soviète suprême ", comme la surnomme Libération en 1986, est, en outre, visiting professor dans de nombreuses universités américaines.

La réalisation, au fil des années 80, de sa prédiction sur la fin du bloc soviétique lui permet de triompher et d'écrire la Gloire des nations ou la Fin de l'empire soviétique, en 1990. Elle commente alors régulièrement dans le Figaro les déboires de Mikhaïl Gorbatchev, puis ceux de Boris Eltsine, en attendant la suite. Le pédagogue, en même temps que l'écrivain, accède à l'Académie française, le 13 décembre 1990.

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