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Rififi à l'INSEP... suite

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Clarisse Agbegnenou, Priscilla Gneto et Fanny-Estelle Posvite ont été interdites de tatami à l'INSEP. La cause ? Les trois femmes auraient agressé une autre judoka, Anne Fatoumata M'Bairo, lors d'une discussion au sujet d'un garçon... Les faits sont encore flous mais une plainte a tout de même été déposée par les parents de M'Bairo. Selon la chronologie établie, Clarisse Agbegnenou et quatre de ses amies auraient débarqué dans la chambre de Anne Fatoumata M'Bairo pour avoir des explications au sujet de propos que cette dernière aurait tenus auprès d'un garçon. Le reste est assez confus, mais il semblerait que M'Bairo ait essuyé de nombreux coups. Cette dernière souffrirait de douleurs à une épaule, de maux de tête et de nausées. En conséquence, la direction de l'INSEP a décidé d'interdire de tatami Agbegnenou (-63 kg) et Gneto (-52 kg).

«On est tous choqués par ce qui arrivé, mais je n'ai pas d'idée claire sur ce qui s'est passé. On leur a posé des questions mais on n'a pas enquêté, nous ne sommes pas policiers. Aujourd'hui, je ne peux rien affirmer d'autre que cela : Clarisse et Anne se sont bagarrées. Et cela est déjà inacceptable. A fortiori dans l'enceinte de l'INSEP», a confié dans nos colonnes Martine Dupond, récemment nommée directrice du haut niveau. Au niveau sportif, Agbegnenou, Posvite et Gneto, ainsi que deux autres judoka également présentes (Madeleine Malonga et Linsay Tsang-Moï) ne pourront pas être privées de leur sélection pour les Championnats d'Europe à Budapest (25-28 avril). En effet, délais légaux obligent, la Commission de discipline de la Fédération française de judo ne pourra pas se réunir avant la compétition. Mais la plainte déposée par la famille M'Bairo pourrait changer la donne si la justice décidait d'intervenir rapidement. «Anne et Clarisse se sont battues. Il y a eu des coups, mais c'était plus un crêpage de chignons, a expliqué Priscilla Gneto dans Le Parisien, vendredi. Anne assure qu'elle a été tapée par nous cinq, ce qui est faux. A l'exception de Clarisse, personne d'autre ne l'a touchée (...) Moi-même, j'ai essayé de séparer Clarisse et Anne (...) Je ne redoute rien puisque je n'ai pas tapé cette fille. Point barre. On fait tout un pataquès.»

«C'était plus un crêpage de chignons (...) Je ne redoute rien puisque je n'ai pas tapé cette fille. Point barre. On fait tout un pataquès»
publié le 19 avril 2013 à 09h30 mis à jour le 19 avril 2013 à 12h47
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