Le Lac des morts vivants

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Le Lac des morts vivants

Réalisation Julian de Laserna
Jean Rollin
Scénario Julián Esteban
Jesús Franco
Acteurs principaux
Sociétés de production Eurociné
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Espagne Espagne
Genre Horreur
Durée 90 minutes
Sortie 1981

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Lac des morts vivants est un film d'horreur franco-espagnol réalisé par Jean Rollin[1],[2] et Julian de Laserna[3] et sorti en 1981. Le film fera l'objet d'une suite, L'Abîme des morts vivants, réalisée par Jesús Franco en 1983. Éreinté par les critiques, il est souvent considéré comme l'un des pires films d'horreur français de tous les temps et fait l'objet d'un culte chez les amateurs de nanars.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Dans les années 50, un village rescapé de la Seconde Guerre mondiale est touché par une vague de meurtres de jeunes filles qui s'étaient toutes baignées dans le "lac maudit" (ou "des maudits", ce n'est pas très clair), où se livraient des rites lors de l'Inquisition et où reposent des corps de soldats nazis. Le maire et une journaliste décident de mener l'enquête.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • À un moment, on peut entendre un acteur crier "On les aura, finissons-en" avec un très fort accent qui fait qu'on croit entendre "Promizoulin, finissons-en".
  • Ce film est beaucoup encensé par les amateurs de cinéma bis[4]. Une séquence du film est reprise dans le film documentaire Zombiethon.
  • Dans le film, le Château de la Reine Blanche à Coye-la-Forêt dans l'Oise a servi de décor pour la résidence du maire. On peut donc supposer que le tournage s'est déroulé dans la région.
  • Le tournage était initialement confié à Jesús Franco, (ce qui explique la présence de Howard Vernon, alors acteur fétiche du réalisateur) mais ce dernier, supportant mal la tendance de Marius Lesoeur à réécrire en permanence le scénario pour tirer le film vers l'économie, quitte le projet et est remplacé au pied levé par Jean Rollin.
  • La caméra utilisée était défectueuse et tournait à une vitesse irrégulière, ce qui obligeait les acteurs à jouer plus vite ou plus lentement selon le cas.
  • Howard Vernon déclarera plus tard à propos du film "je me demande si il y avait de la pellicule ou du papier hygiénique dans la caméra".


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (fr) Jean-Pierre Putters, Ze craignos monsters : Le retour, Issy-les-Moulineaux, Vents d'Ouest, , 216 p. (ISBN 2-86967-443-0)

    « Jean Rollin (...) refusa toujours d'endosser la responsabilité de ce film. Pour lui, J. A. Lazer existe bel et bien et il n'en démord pas »

  2. (fr) « Interview de Jean Rollin », sur nanarland.com, Nanarland (consulté le )
  3. Glenn Kay, Zombie Movies : The Ultimate Guide, Chicago, Independent Publishers Group, , 352 p. (ISBN 978-1-55652-770-8, lire en ligne)

    « Codirected by Jean Rollin et Julian de Laserna (under a single fake name, "J. A. Lazer") »

  4. Le lac des morts vivants : la chronique de Nanarland

Liens externes[modifier | modifier le code]