lundi 20 mai 2024

Notre politique : un double refus des deux mondialismes génocidaires et aussi des collaborationnismes catholiques

        - Chez nous, contre le nihilisme de Macronéron et contre le jacobinisme « sans culotte » mélenchonien.

- En France et partout en Occident, contre l’idéologie woke, contre l’impérialisme LGBT, contre l’avortement et l’euthanasie, contre les sataniques laideurs de l’Eurovision et de tous les déconstructionnismes, bref contre la culture de mal et de mort !

- À l’Est et dans le dit « Sud global », contre l’impérialisme eurasiste néo-stalinien de la poutinocratie et contre les nations du pacte du mal : Russie de Poutine, Chine de Xi, Corée du Nord de Kim Jong Un, Syrie de Bachar el-Assad, Hamas et Hezbollah des internationales islamistes, Azerbaïdjan d’Aliev, dictatures africaines sous contrôle des milices de « Wagner » devenu… « Africa Corps » (fascination poutinienne pour le modèle du IIIe Reich !), Cuba, Venezuela et réseaux terroristes de l’islamo-gauchisme…

Pensons à l’héroïque défenseur russe de la liberté Vladimir Kara-Murza, rescapé d’empoisonnement, condamné à 25 ans de colonie pénitentiaire dans le grand nord sibérien pour quelques mots de dénonciation de la guerre en Ukraine. Pensons à son admirable épouse : Levguenia Kara-Murza, mère de leurs trois enfants, témoigne partout en Occident de son soutien sans faille à son mari incarcéré dans les pires conditions.

Le néo-tchékiste Poutine, sans cesse béni par son alter ego de même grade kagébiste, le patriarche Kirille, est comme un Attila pour notre temps (certes pas le seul mais aujourd’hui au plus haut niveau. Partout où il passe, non seulement la paix trépasse mais il mène systématiquement une politique exterminationniste. Souvenons-nous de ses massacres : en Tchétchénie, en Géorgie, en Syrie, en Afrique ; souvenons-nous de l’interminable liste de ses opposants assassinés, souvenons-nous de l’héroïsme des combattants russes pour la liberté.

Mais le plus affligeant, pour nous Français, ne réside-t-il pas dans la triste réalité de ralliements à la poutinocratie de nombreux catholiques de diverses sensibilités ? Cela n’est certes pas d’aujourd’hui ! On se souvient d’un « congrès des familles » organisé jadis en Russie avec de virulents intervenants français – clercs et laïques – dont certains plus poutinolâtres que les plus fieffés poutinistes. Notons au passage qu’il en est de même en Italie avec la forte pénétration poutinophile dans certains instituts de formation de prêtres…

On note aussi aujourd’hui avec tristesse que pour sa prochaine université d’été, un mouvement catholique traditionaliste invite tel orateur ardemment poutinolâtre ayant participé à ce congrès des familles et, avec lui, trois ou quatre autres de même sensibilité.

De même, pour ce qui est du mouvement toujours vivant de la Contre-Réforme Catholique fondée par l’abbé de Nantes : on y parle élogieusement de Poutine comme d’un sauveur de notre civilisation !

Pour ce qui est de la revue « Le nouveau Conservateur », elle s’honorait à l’été 2023 (n°11) de publier un article « vers un monde multipolaire » de l’ambassadeur de Russie en France, Alexeï Mechkov. Ce dernier évoquait « la mission civilisationnelle unique de la Russie en tant que puissance mondiale contribuant à l’équilibre et à la justice dans les affaires internationales » (sic !)

Faut-il évoquer ici que l’ambassade de Russie en France sait être très généreuse avec les meilleurs de ses collaborateurs ?...

On pourrait citer encore une pléthore de faits révélant une triste fascination de catholiques français, laïques et religieux, pour le régime poutinien. Dans la plus totale indifférence pour le sort des Ukrainiens et notamment les six millions parmi eux de catholiques uniates promis au pire si par malheur Poutine gagnait sa guerre.

L’argument ritournellement invoqué par les clercs et laïques catholiques français adeptes de la poutinophilie est que le poids de la culture de mort LGBT en Occident est si insupportable qu’il justifierait de se jeter dans la collaboration avec la dictature kirillo-poutinienne. Faut-il rappeler ici que nous n’avons pas attendu Poutine et les poutiniens pour dénoncer les abominations de l’impérialisme LGBT ! Et rappelons encore que les adeptes en France du néo-paganisme (GRECE, Alain de Benoist…) ont toujours été les prosélytes de l’avortement partagent par ailleurs, non sans contradiction, les thèses de l’eurasisme panrusse d’un Alexandre Douguine(1).

Position absurde, insoutenable, tristement binaire. Analogue à celle qui poussait hélas en 1941 de jeunes patriotes français à prendre le parti de l’Allemagne d’Hitler contre l’URSS de Staline… ces deux abominables régimes génocidaires. Oui, le binarisme schizophrénique est aberrant. Le totalitarisme poutinien n’est pas moins abominable que le stalinien. Il n’est que de regarder ses défilés sur la Place rouge à Moscou, identiques, avec les mêmes emblèmes, à ceux de l’époque stalinienne ; il n’est que de regarder la liste de ses victimes assassinées ; il n’est que de considérer ses alliances (rappelées ci-dessus) avec les régimes du monde les plus totalitaires et massacreurs. Et d’abord la Chine dont il n’est d’ailleurs plus qu’un vassal.

Et pour ce qui est de la « culture de mort », comment ne pas rappeler que l’on avorte beaucoup plus en Russie qu’en France, que l’on y divorce bien plus. Et que la GPA y est autorisée. Notons au passage que si Poutine condamne l’impérialisme LGBT et les homosexuels en général, cela ne semble pas gêner des « intellectuels » français à la fois homosexuels et ardemment poutinophiles, non sans être gaullistes.

De même, en France, des « militants » de groupuscules réunissant de soi-disant nationalistes, néanmoins connus pour leur affligeante nostalgie du « troisième reich », ne sont, semble-t-il, nullement gênés de soutenir l’idéologie d’un Poutine osant invoquer comme prétexte de son invasion de l’Ukraine qualifiée « opération militaire spéciale » la mirobolante nécessité d’une « dénazification » ! Ce qui n’empêche pas ces poutinolâtres hyper-nazis d’ironiser avec de grasses plaisanteries antisémites contre « le juif Zelensky », l’admirable président de l’Ukraine résistante.

Quoi qu’il en soit de ce triste état de chose, quoi qu’il en soit de l’objective complicité dans la poutinolâtrie de fieffés néo-païens issus de la vieille « nouvelle droite » et de certains clercs et laïques nullement gênés de préférer à la solidarité avec les catholiques uniates d’Ukraine, et avec les chrétiens orthodoxes de ce pays, celle avec les « orthodoxes » du patriarcat de Moscou sous la férule du kagébiste Kirille.

- Quoi qu’il en soit encore de ces alliances contre nature pagano et poutino « orthodoxes », nous, depuis des dizaines d’années, fondateurs et militants de Chrétienté-Solidarité qui n’avons jamais varié dans nos combats contre le communisme « intrinsèquement pervers » et, simultanément, contre le libéralisme avorteur et de plus en plus euthanasieur, nous proclamons notre totale et constante aversion contre les deux abominations totalitaires de notre temps.

Nous disons simultanément : « Non à l’enfer poutinien anti-russe, anti-chrétien, anti-humain et non à l’enfer macronéronien anti-français, anti-chrétien, anti-humain ». Ce n’est qu’un début, continuons le combat !

 (1) Ne dissimulant pas son admiration pour certains aspects du nazisme. Ne qualifia-t-il pas le chef SS Reinhardt Heydrich « d’eurasiste convaincu » !

Nouvelle Calédonie : le « Caillou » doit rester français !

Bernard Antony, président de l’Agrif, fondateur de Chrétienté-Solidarité, directeur de la revue Reconquête, et Yann Baly, président de Chrétienté-Solidarité, communiquent :

Par trois fois, bien que plusieurs milliers de Français de Nouvelle Calédonie n’aient toujours pas le droit de vote faute d’avoir suffisamment d’années sur le Caillou, la majorité des citoyens les plus anciens de cet archipel, français depuis 1853,  et ceux ayant au moins plus de dix ans de présence, se sont prononcés sans ambiguïté pour son maintien dans la souveraineté française. Non seulement, c’est donc la volonté de l’immense majorité de nos compatriotes caldoches, la plupart d’origine métropolitaine, mais c’est aussi celle de la plupart des ressortissants d’origine asiatique et de ceux issus des autres îles françaises du Pacifique, ceux de Polynésie, ceux des îles de Wallis et Futuna et autres encore.

Certes, une majorité des citoyens d’origine kanake ont manifesté leur souhait d’un statut d’indépendance pour leur territoire. Mais, une forte minorité d’entre eux refusent une évolution qui, selon eux, n’irait pas dans le sens du bien commun de l’ensemble de la population de l’archipel.

Nous nous souvenons pour notre part du courageux combat pour le maintien dans la République française de notre grand ami au Parlement européen, l’admirable député kanak Dick Ukeiwé. Ce dernier adjurait ses compatriotes de même origine de ne pas se laisser entraîner par les manipulations indépendantistes concoctées par les propagandistes de la Chine communiste ou de l’Australie. Et voici qu’aujourd’hui l’Azerbaïdjan, pays du Caucase à 13 000 kilomètres de la Nouvelle Calédonie, pays lié, comme on ne le sait pas assez, non seulement à la Turquie mais aussi à la Russie poutiniste, apporte son appui à des groupuscules kanaks indépendantistes.

On sait très bien qu’il en va dans cette affaire non seulement du bien commun des populations de Nouvelle Calédonie mais aussi des intérêts supérieurs de la France dans le Pacifique. Rappelons seulement ici que, si pour l’heure, l’exploitation du nickel, principale richesse minérale de l’ile, n’est pas sans doute aussi bien menée qu’il le faudrait, la Chine saurait rapidement en faire son profit. Rappelons encore que la Nouvelle Calédonie représente 20 % de l’immense domaine maritime français qui figure ainsi, derrière les États-Unis, au deuxième rang mondial des pays possesseurs de grandes superficies océaniques. Avec tout ce que cela signifie pour la France de richesses de fonds marins à préserver et à exploiter.

La France ne doit pas se laisser déposséder par une minorité de quelques milliers d’agitateurs d’un territoire que très majoritairement l’ensemble de ses populations veulent conserver. Brader la Nouvelle Calédonie serait un crime contre la majorité de sa population et contre le bien commun français.

 

lundi 13 mai 2024

Les libres propos d'Alain Sanders

 

Face à l'invasion migratoire, les Irlandais entrent en résistance

Il ne se passe guère de semaines – les médias mainstream n'en soufflant mot – sans que des manifestations de masse contre l’invasion migratoire ne se déroulent dans les villes irlandaises et d'abord Dublin, bien sûr.

La dernière en date, le 6 mai, a rassemblé des milliers de personnes. Les manifestants sont partis du Garden of Remembrance (« Le Jardin des Souvenirs »), ont emprunté la légendaire O'Connell Street, sont passés devant le GPO (le General Post Office, la Grande Poste de Dublin, théâtre du soulèvement nationaliste de Pâques 1916), pour rejoindre le Custom's House Quay pour un meeting particulièrement musclé. Aux cris répétés de Get them out ! Get them out ! (« Mettez-les dehors ! »), avec des banderoles très explicites : « L'Irlande appartient aux Irlandais ! », « Défense des droits civiques des Irlandais », « Les migrants économiques ne sont pas des réfugiés », Irish Lives Matter (« Les vies irlandaises comptent », référence au très rebattu et très spécieux Black Lives Matter »).

Depuis la démission du Premier ministre Leo Varadkar, fossoyeur du Sinn Féin et, si on l'avait laissé continuer, de l'Irlande, les Irlandais sont passés à la vitesse supérieure. Depuis des semaines, des Dublinois de tous âges et de toutes conditions occupent les abords des bâtiments devant être transformés en centres d'hébergement pour « demandeurs d'asile ».

Depuis plus de deux ans, de par la politique d'un gouvernement traître à l'identité millénaire des Gaëls, ce sont des dizaines de « réfugiés », très majoritairement musulmans, qui se sont déversés en Irlande. Ce qui, dans un pays de quelque cinq millions d'habitants, commence à faire désordre... D'autant qu'aucune région n'a été épargnée : de Dublin aux plus petits villages – au point d'en chasser les touristes – du sud-ouest de l’Île verte. Dans tout le pays, plus de 30% des hôtels ont été réquisitionnés, des établissements pour personnes âgées ont été convertis en lieux d'accueil pour migrants, des bâtiments du centre de Dublin (où les Dublinois ne trouvent pas où se loger) ont été mis à la disposition de hordes ingérables, agressives et revendicatrices.

Ces migrants sont logés, nourris (nourriture halal, faut-il le préciser), soignés (dans la journée quand les Irlandais galèrent deux semaines pour avoir un rendez-vous), touchent 113 euros par semaine et bénéficient de cours gratuits d'anglais (ce dont ils n’abusent pas...). Avec bastons ethniques à l'occasion comme en témoigne un Ivoirien : « La plupart des Arabes ne nous aiment pas. Ils nous accusent d'être sales alors qu'eux ce sont des voleurs ». Le tout accompagné par une islamisation galopante : des dizaines de mosquées (naguère, il n'y en avait qu'une, anecdotique, à Dublin), des associations dites caritatives comme les Muslim Sisters, la Fondation islamique, des groupes radicaux proches des Frères musulmans, etc.

Écœurés par le Sinn Féin, de nombreux Irlandais se tournent vers l'Irish Freedom Party, un mouvement qui ambitionne de devenir « le RN d'Irlande ». L'un de ses militants, Paul Fitzsimons, explique : « Avant, je votais pour le Sinn Féin, mais ils n'écoutent plus les classes populaires (…). Les gens ne le disent pas encore ouvertement, mais beaucoup d'anciens partisans du Sinn Féin vont voter pour nous ».

D'autres se présentent aux élections comme « indépendants ». Avec un certain succès comme la députée indépendante Carl Nolan, ancienne élue démissionnaire du Sinn Féin, qui dénonce la lâcheté de la politique migratoire du gouvernement : « Ils ont perdu toute compréhension de la façon dont les mesures facilitant ou promouvant l'immigration de masse peuvent avoir un impact dans le monde réel. Le gouvernement et beaucoup d'élus ont peur de contrer le puissant lobby des ONG sur le sujet ».
Une peur et une lâcheté que la rue irlandaise risque de faire payer très cher aux ganelons immigrationnistes de service...

Alain Sanders