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| La
tour du Prince de Galles porte plusieurs noms, elle est également
appelée Tour Grénetière, Tour Grainetière
ou Tour des Faux Sauniers. Certains écrits parlent même
de Tour Fringall (diminutif de Prince de Galles). Cette tour-porte circulaire, selon Jean Mesqui, historien de l'art, résulte d'un processus d'englobement analogue à celui de la Porte au Prévost. " La tour-porte rectangulaire originelle, assez basse fut englobée dans un massif circulaire en allongeant le passage vers l'extérieur, formant un sas assez long muni de deux assommoirs. " |
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Tour
Prince de Galles vers 1920, carte postale, coll.privé
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| Elle
servit bien entendu de tour de défense, mais aussi de porte
de ville et de logement à l'usage de la garnison. La salle
située au dessus du passage voûté fut utilisée
en entrepôt de grains d'où son nom. A partir du XVIIe siècle, la tour devint une prison de droit commun. Certains prisonniers étaient liés à la contrebande du sel : les faux sauniers (à l'époque de la gabelle, impôt sur le sel). |
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Les
cages de bois que l'on peut encore voir au deuxième étage
ont été construites à leur " intention ".
Des inscriptions et des dessins de la salle intermédiaire ont
été gravés dans la pierre par ces prisonniers,
ils représentent des bâtiments et des navires de guerre. La gabelle fut abolie en 1749. La tour continua à servir de prison pendant la Révolution. Après une longue période d'inoccupation, elle fut choisie comme premier logement de fonction pour les instituteurs de la ville vers 1870. L'édifice bénéficie du classement au titre de Monument Historique en 1886. Au début des années 1970, la charpente et la couverture sont restaurées. En 1985, après des travaux de nettoyage et de mise aux normes, la tour est ouverte au public et à la visite guidée. Des expositions d'art y sont proposées. |
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Depuis juillet 1994, elle abrite deux commandes publiques créés par deux artistes de renommée Jacques Vieille et Ange Leccia. Témoignant de l'horreur de l'enfermement, ces œuvres ont été réalisées dans le cadre des commandes publiques du Ministère de la Culture et de la Francophonie, en parité avec la ville de Thouars. |
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La
tour Prince de Galles en 2006
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| © Service Ville d'art et d'histoire, Ville de Thouars |
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